Hier matin, tous les élèves ont pris beaucoup de plaisir ( et la maîtresse aussi) à découvrir ou re-découvrir (pour les anciens) le plaisir de travailler en ateliers. La mise en place d’ateliers permet la constitution de plus petits groupes, elle change la posture de l’enseignant en permettant aux élèves une aide plus proche, plus personnalisée, en répondant mieux aux besoins ponctuels des enfants.

Au fil de l’année, nous constituerons des groupes d’ateliers répondant précisément à leurs objectifs d’apprentissage propres. Par exemple: si 6 élèves peinent en particulier sur la technique opératoire de la soustraction posée à retenues, on pourra envisager la création d’un jeu autour de cette compétence et une mise en atelier spécialement pour ces élèves, tandis qu’un autre groupe très à l’aise en production écrite pourra travailler sur un objectif spécifique leur permettant de pousser leurs compétences dans ce domaine au maximum.

L’organisation différenciée est ainsi facilitée, et l’approche souvent bien plus ludique comme vous allez le voir. Et ce n’est pas parce qu’on apprend en jouant, qu’on apprend moins bien! Au contraire! La trace laissée dans le cerveau mettant en jeu les émotions a de plus fortes de chances de rester en mémoire…

4 ateliers étaient proposés hier:

_ Pour les CE1: ateliers « écriture des majuscules cursives », et « calculs soustractifs en lignes ».

_ Pour les CE2: ateliers « jeu de l’oie autour de la règle en FDL m devant m, b, p », et « ponctuation ».

Quelques précisions en images:

Les élèves ont été familiarisés à l’application sur tablette « j’écris en cursive ». Il s’agissait pour eux de mémoriser le geste grâce à l’application, et une fois mis en confiance, ils pouvaient passer sur le support papier avec des lignes colorées aidantes mis à disposition pour poursuivre leur entraînement.

Ici, les élèves ont apprécié le jeu de l’oie pour se familiariser avec la règle en FDL m devant m, b, p. Nous avons d’abord utilisé un référent mnémotechnique en la rebaptisant « règle Mbappé » en référence au champion de football. Les règles du jeu étaient les mêmes que pour un jeu de l’oie traditionnel, excepté que l’avancement sur le plateau pouvait être plus rapide grâce à trois pioches de carte: en ou em? an ou am? on ou om? Un mot pour chaque carte, deux orthographes possibles: il fallait pour les élèves écrire sur leur ardoise l’orthographe correct du mot, et pouvoir justifier leur choix. Un vrai moment d’échanges pour prendre du recul sur sa réflexion, et ainsi automatiser la compétence.

Ici: un jeu de cartes à pinces. Les élèves devaient relever des séries de défis calculs soustractifs à l’effigies d’animaux comptant chacunes 6 cartes. Une carte avec un calcul, 4 propositions: il s’agissait pour les enfants de marquer leur idée de réponse en accrochant une petite prince à linges. Quand ils pensaient avoir relevé le défi, ils me sollicitaient. Si des réponses étaient erronées, je décrochais simplement la pince, et je les invitais à utiliser une aide que j’amenais à leur disposition (règle, cuisinaires, suites numériques, boîtes de picbille…), pour revenir sur leur choix. Une fois le défi relevé, ils devaient annoter leurs calculs dans leur grille de suivi personnelle.

Enfin, les CE2 ont retravaillé le choix d’une ponctuation appropriée: point, point d’exclamation ou d’interrogation? Une série de cartes leur étaient proposées figurant des phrases. Ils s’agissait pour eux de choisir le bon signe de ponctuation et de recopier la phrase sur leur feuille de suivi. Une fois leur choix fait, ils pouvaient s’auto-corriger, grâce au QR-codes apposé en fin de carte.

Je profite de cet article pour remercier Mme Lépine pour son engagement auprès de mes élèves lors de ce premier atelier, et par avance, tous les parents qui prendront autant de plaisir que moi à venir travailler en classe avec les enfants cette année pour les faire progresser.

Vivement la suite!

Mme Hoguet